Taïwan / Peinture / Mi Li Nan ( 瀰力男) / CE QUE LE PAYSAGE GARDE DANS SES HERBES SECHES

中國人稱之為“山水”,意思是“山和水”。 1500 年來,繪畫借用風景作為表達情感和思想的手段。透過薄霧出現的山脈,被月光照亮的沉睡湖泊讓藝術家闡明了他的人生哲學。和經典一樣,當代畫家,如米立南,也在使用它。這是一幅完全致力於這些裝飾的畫作。這些是來自高雄(台灣)的藝術家在他的大型面板中處理的相同的浩瀚,相同的孤獨。

接下來是米立男的現代感。大多數評論家都說印象派,但不僅如此。這也是一幅“身臨其境”的繪畫,需要很遠的距離才能捕捉到這種感覺。這幅畫是風景。我們進入它,我們迷路,我們歡欣鼓舞,我們好奇。在這個男人重返工作崗位的榆里村,米里南觀察著地球的季節,也是她的季節。畫布是場所與其自身之間的鏈接。如果處理通常是單色的,那麼顏色就會像發光一樣滑入。它照亮了淡黃色的干草海灘,河道。它從這裡走向遠方,就像水一樣,走向這座橋(Après midi, pont long, 2017)。為了使印象更加微妙,畫家將3D墨水與墨水結合在一起。只要動一下,真相就不再一樣了。

因此,時間和誘發的運動是永久的價值,不管這種憂鬱,它讓我們從一個點到另一個點。是逝去的生命之情,殘草殘水。

RC (ZO mag’)
攝影:©米立楠
聯繫方式:https://www.facebook.com/mi.cunnan

𝗧𝗮𝗶̈𝘄𝗮𝗻 / 𝗣𝗲𝗶𝗻𝘁𝘂𝗿𝗲 / 𝗠𝗶 𝗟𝗶 𝗡𝗮𝗻 ( 瀰力男)
𝗖𝗘 𝗤𝗨𝗘 𝗟𝗘 𝗣𝗔𝗬𝗦𝗔𝗚𝗘 𝗚𝗔𝗥𝗗𝗘 𝗗𝗔𝗡𝗦 𝗦𝗘𝗦 𝗛𝗘𝗥𝗕𝗘𝗦 𝗦𝗘𝗖𝗛𝗘𝗦

Les Chinois l’appellent « Shan shui » , qui se traduit par « montagne et eau ». Depuis 1500 ans, la peinture emprunte le paysage comme moyen d’expression des sentiments et des idées. Des montagnes qui apparaissent au travers de la brume, des lacs endormis éclairés par la lune permettent à l’artiste d’illustrer sa philosophie de la vie. Et de la même manière que les classiques, les peintres contemporains, à l’image de Mi Li Nan, y ont recours. Voilà une peinture tout entière consacrée à ces décors. Ce sont les mêmes immensités, une identique solitude dont l’artiste de Kaohsiung (Taïwan) traite dans ses grands panneaux.

La modernité de Mi Li Nan vient ensuite. Impressionniste, disent la plupart des critiques, mais pas seulement. Il s’agit aussi d’une peinture « immersive », qui requiert une distance importante pour en saisir le sentiment. La peinture est paysage. On y entre, on s’y égare, on s’en réjouit et on s’interroge. Dans ce village Yuli où l’homme revient travailler, Mi Li Nan observe les saisons qui sont celles de la terre et les siennes aussi. La toile est un lien entre le lieu et lui-même. Et si le traitement est souvent monochrome, la couleur s’y glisse, comme une lueur. Elle éclaire d’un jaune pâle des plages d’herbes sèches, le cours d’une rivière. Elle va d’ici au loin, à l’image de l’eau, jusqu’à ce pont (Après midi, pont long, 2017). Et pour que l’impression soit plus subtile encore, le peintre associe à l’encre la 3D. Il suffit de se déplacer et la vérité n’est plus la même.

Le temps et le mouvement induit sont donc des valeurs permanentes, et peu importe cette mélancolie, qui nous permet d’aller d’un point à l’autre. Elle est le sentiment de la vie qui passe, et dont il reste quelques herbes froissées et une eau dormante.

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RC (ZO mag’)
Photos : © Mi Li Nan
Contact : ht瀰力男

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