Refaisons l’histoire, construisons-lui des décors fantasques, sanglants et définitifs, faisons de ce spectacle une forme aboutie du théâtre. Il n’est pas certain que la lisibilité y gagne, mais la mise en scène oui et ce qu’il faut de sacrifices stimulant. La mort de Danton, l’assassinat de Murat et pourquoi pas l’empoisement d’une déesse par une vipère du désert, bon sang, voilà qui aura de l’allure.

Sans abri, sans liberté, sans nourriture, et que notre colère ne nous serve à rien, que d’exprimer l’inutile. Un temps.
Nous soupçonnons fort que Chris Anthony se laisse aller à ces débordements. C’est un peu dans sa nature de mettre dans les cours royales des échafauds et des bourreaux remplis d’allant. Que la mort est belle, sanglante et d’un coup sec définitive. Mais il introduit également quelques clins c’œil cocasses. Ce jour-là, la révolution était noire. Les sans culotte vêtus de rien et d’illusions qui l’étaient autant, faisaient claquer le pavé parigot. La garde royale déploya de grands efforts, elle fit donner le canon et sonner la charge. Ça ne servit à rien. Un roi blanc, une reine noire, des enfants métis cherchaient refuge dans les granges et les révolutionnaires y mettaient le feu. C’est une comédie, bien sûr une aimable parodie, qui n’a d’autre raison que d’inverser les rôles. Quel dommage ! Nos rois resteront tristes en leurs palais. Ils iront de pièce en pièce, écouter des sonates ennuyeuses et les confidences d’une courtisane et peut-être le projet d’une plantation caraïbe où les travailleurs seraient libres, affranchis de la contrainte du propriétaire, un homme qui marche droit et s’avance dans le soleil, tête haute. Je fis un rêve semblable. La reine avait quitté Versailles et s’était établie dans une hutte de paille.

« Je crois fermement en la science qui prédit notre voyage imminent vers la catastrophe, et j’ai choisi d’interpréter le concept de ce scénario futur, représentant des survivants bravant les vagues et les courants, le résultat d’un monde futur où les marées océaniques emporteront les côtes de la planète. » Chris Anthony
Repères :
Né à Stockholm, (Suède), Chris Antony y a vécu et aux États-Unis jusqu’à ce qu’à son déménagement à Florence (Italie). C’esr en Tosczance qu’il entame ses études sur l’histoire de l’art. Il retournera par la suite en Suède étudier le cinéma, avant de revenir à ses premières amours photographiques.
Expositions individuelles
Musée de la photographie Griffin, Massachusetts, 2015 Spot Photo Works, Los Angeles, 2014-2015
Randall Scott Gallery, Washington D.C., 2014
Merry Karnowsky, Los Angeles, CA, 2011 Corey Helford Gallery, Los Angeles, CA, 2010 Randall Scott Gallery, Brooklyn, NY, 2009
Corey Helford Gallery, Los Angeles, CA, 2009
Randall Scott Gallery, Washington D.C., 2008
Corey Helford Gallery, Los Angeles, CA, 2008
Corey Helford Gallery, Los Angeles, CA, 2007
James Anthony Gallery, Salt Lake City, UT, 2007
LACDA, Los Angeles, CA, 2005
Don O’Melveny Gallery, Los Angeles, CA, 2005
The Stockholm Center for Contemporary Art & Architechture, 2005
Prix
HASSELBLAD MASTERS, Finaliste 2010.
AMERICAN PHOTO, gagnant du Grand Prix American Photo’s Images of the Year 2007 (« Victims & Avengers »).
2007 INTERNATIONAL PHOTOGRAPHY AWARDS
Photographe professionnel de l’année : Publicité – Musique
1ère place pour My Chemical Romance « The Black Parade »
LUCIE AWARDS
Nominé pour Deeper Perspectives avec « Victims & Avengers »AMERICAN PHOTOGRAPHY 23 ANNUEL 2007 My Chemical Romance « The Black Parade ».
SANTA FE PRIZE FOR PHOTOGRAPHY, Nominee 2009
PDN 2007 PHOTO ANNUAL, Gagnant dans la catégorie Corporate pour My Chemical Romance « The Black Parade »
Gagnant dans la catégorie Publicité pour Sony Playstation 3 « The White Room Series »
BLACK BOOK RAW
50 Photographers 2008 GO INDIE PHOTO CONTEST/ PDN Stock Photo Guide 2008
Professional Grand Prize & Category Winner
(pour « I’m The Most Normal Person I Know »)
Adresse : chris@chris-anthony.com Los Angeles, CA
Librairies : Randall Scott Projects (Washington DC), Eyemazing Editions (Amsterdam) et Corey Helford Gallery ( Los Angeles)
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