Tout est en place. Deux ans après leur dernier affrontement, l’Arménie voit à nouveau se profiler un conflit avec son puissant voisin, l’Azerbaïdjan. Tout est en place, pour dire que l’Arménie va se retrouver totalement démunie, sans aucun soutien, face à cette armée qui prépare l’anéantissement. Impliquée jusqu’ici, La Russie a d’autres préoccupations. L’Europe, en quête de pétrole, s’est rapprochée de Bakou. Et le régime d’Ilham Aliev bénéficie de l’appui inconditionnel de la Turquie. Tout est en place. C’est-à-dire un écrasement et la possibilité annoncée d’un génocide.
La photographie que nous montrons est de Lydia Kasparian. Pendant ces deux ans, elle, son père et son fils, tous deux photographes, ont parcouru leur pays et capturé cette lumineuse contrée. « L’Arménie dit-elle , n’est pas un pays de chiens (sic Ilham Aliev), ce sont des bâtisseurs de monastères, ce sont de grands artistes, peintres, musiciens, poètes, artisans, bergers, commerçants… génocidés et chassés plusieurs fois de leur pays. »
Elle voudrait exposer ces images. Elle cherche un lieu, dans cette menace du drame que tout le monde prévoit, et dont tout le monde se désintéresse. L’image d’un monastère au pied des neiges, la photographie comme un tableau de la Renaissance, baignée de lumière et de paix.
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RC (ZO mag’)
Photo : © Lydia kasparian, Beautés d’Arménie. Monastère Arkazi Sourp Khach, Août 2022.
Bonjour monsieur Calmé, merci pour cet article que vous avez écrit avec sensibilité et talent. Vous avez très justement appréhendé la situation en Arménie. Votre article a été beaucoup apprécié. Encore merci!
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je vous remercie. Quand vous voulez me dire ou me montrer qq chose… suis à votre disposition.
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