Il y a une dizaine d’années, le Trust (32 East) ouvre à Kampala une plateforme créatrice à vocation multiple. Son objectif est à la fois de montrer les artistes (expos), de les accueillir (résidences), de mettre en place des formations (boîtes à outil communicant) ou des tables rondes et mêmes des évènements publics et sociaux pour certains.
Durant ses dix ans, le Trust a reçu un soutien à l’international comme la Fondation roi Baudouin, le Prince Claus Fund et plusieurs universités américaines. Ce qui permis d’étoffer son programme et même d’envisager aujourd’hui la levée d’un fond permettant d’agrandir le lieu. Plus de 400 000 dollars ont été déjà récoltés. Dans ces studios, dix artistes seront hébergés chaque année. En parallèle, 32 East offrira toute une palette d’activités, qui permettent de resserrer les liens entre la marmite créatrice et le public. Les Biennales, c’est bien, la rue, c’est encore mieux. Le véritable laboratoire, le champ d’expérimentation et de progrès est ici.


Parmi ces différentes propositions, le KLA Art confirme sur le terrain l’intention. Il s’agit d’un programme de 9 mois qui amène à l’organisation du festival d’arts publics. Lors de la première session, de juillet 2019 à mars 2020, les participants et les chercheurs du laboratoire ont cherché à développer des concepts traduisibles en performance publique. Ces équipes étaient à la fois composées de praticiens, issus des réseaux artistiques, d’éducateurs et de stagiaires (dix lors de cette édition). Le public autant que les artistes sont intimement liés à ce processus. Les panels concernent aussi bien la capitale que d’autres régions (Nord, district de Gulu). C’est ainsi que le spectacle ou un autre objet (dessin animé pour enfant, en 2020) se construit dans le dialogue participatif.
32 East, Ugandian arts trust est l’une des expériences africaines les plus novatrices du moment. « In Art, we Trust. »
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RC (ZO mag’)
Photos: DR, 32 East, Ugandian arts trust
https://ugandanartstrust.org/
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