Aucune raison à ce que l’Afrique souffre d’un retard dans le progrès architectural et urbain. Les réflexions menées en Occident peuvent être intelligemment adaptées et répondre aux besoins immédiats des populations, de la donnée économique et de l’inscription culturelle. Une fois encore, le Ghana innove en replaçant l’éducation au centre de la question. Pour que la ville ( ou le village) se construise de manière cohérente, il faut pour ça des architectes et des urbanistes formés.
L’African Futures Institute (AFI), dont le siège est à Accra, entend offrir une formation radicalement innovante aux étudiants ghanéens. Cette plateforme, locale et ouverte au monde, va multiplier les pistes. Il proposera un espace à la fois physique, numérique et conceptuel, apte à créer de nouvelles opportunités pour l’excellence africaine. Le projet se traduira en bourses d’études, en partenariats universitaire, en colloques et expositions, et surtout des combinaisons interdisciplinaires, capables de concevoir de façon beaucoup plus global l’installation et l’activité humaine.
Dans leurs prises de parole, les responsables de l’AFI (Sir David Adjaye OBE (Ghana/UK); Professor Kwame Anthony Appiah (Ghana/USA); Dr Margaret Nkrumah (Ghana); Professor Tshilidzi Marwala (South Africa); Professor Hanif Kara (Uganda/UK) and Afua Hirsch (Ghana/UK). ont largement évoqué les perspectives du futur, et leur inscription dans un contexte de société africaine et de culture diasporique. La ville de demain est africaine, et sa modernité n’est pas une copie du Nord. Le Continent possède un futur, et c’est elle qui le bâtit. Dans ses murs et son esprit.
RC (ZO Mag’)
Photos DR et AFI
African Futures Institute (AFI), inauguration le 26 juillet prochain. Accra (Ghana).
https://africanfuturesinstitute.com/ (site actuellement en construction)
zoes.fr 
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